VESTIGE DU VÉHICULE DANS LEQUEL FUT ASSASSINE L’HONORABLE SAMUEL WANKO EN 1957. 

Il s’appelait Samuel WANKO, l’illustre fils Batoufam qui à 32 était déjà député à l’assemblée Nationale Camerounaise. Né le 8 juillet 1925, il fut assassiné le 13 décembre 1957.
Premier ingénieur des Ponts et Chaussées au Cameroun, il fut le premier à proposer le tout premier plan d’urbanisation de la ville de Bafoussam. L’hôpital régional de Bafoussam, les hôpitaux de district de Dschang et de Foumban sont compté au nombre de ses réalisations. Appelé avocat des paysans, il a lutter pour que les paysans bamilekés aient accès à la bonne semence de mais.

Il fut assassiné en décembre 1957 à Batoufam, précisément à l’entrée de la concession de Nweffo TOUKAM à Tsuegwui (pour ceux qui connaissent bien Batoufam), où un monument, actuellement en état de dégradation très poussée, fut érigé en son nom, en vue de la commémoration de sa mort.

La voiture que vous voyez en image était la sienne et c’est avec ça qu’il était le jour de son assassinat. Elle ce trouve actuellement non loin du Péage, sur la route qui va à Famla (suivez l’indication de la plaque Badrefam) à quelque dizaine de mètre derrière la maison de « Ecapé ».

En effet, lorsqu’il est assassiné le 13 décembre 1957 à l’entrée de son village natal Batoufam dans l’ouest du pays, le Cameroun perd un brillant député (le plus jeune de tous les temps de la région de l’ouest) qui, en une année de passage au parlement, s’est positionné comme le défenseur des intérêts de son pays sur le chemin de l’indépendance (qui devait intervenir en 1960).


MALHEUREUSEMENT!!!
Malheureusement, cette histoire n’est pas connue de bon nombre de Batoufam. Plusieurs d’entre nous sont nés, ont grandis et certains sont même encore à Batoufam, mais ne connaissent pas qui est Samuel WANKO. N’allez pas leur demander ce qu’il l’a réalisé au Cameroun ou à Batoufam. C’est triste. 

Cette histoire marque une période clé de l’histoire de la Nation toute entière es surtout celle du Royaume Batoufam de manière spécifique.

Son monument, le vestige de son véhicule, son domicile sont des éléments à préserver, non seulement dans le cadre de l’histoire, mais surtout comme éléments précieux du tourisme, qui donne une nouvelle perception de la destination Batoufam.

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